[ Chronique ] Un sacrfice, une nouvelle vie, la haine!

1 er Partie : Un rendez vous bien triste…

Pendant une longue nuit bien sombre, au centre des enfers, devant le grand signe du pentacle, deux frères devaient ce rencontrer pour discuter d’un avenir bien noir et haineux pour un futur nouveau né.

Le monde démoniaque n’avait pas beaucoup de difficulté à défendre leur monde, leurs volcans, leurs vies, leurs pouvoirs et leur puissance. Mais on sentait bien que ça n’allait pas durer… L’air devenait de plus en plus lourd et douloureux. Les Seigneurs démon et les démons se disputaient le pouvoir. Lucifer venait juste de reprendre le trône de ce qui lui appartenait. Enfin, il était de retour mais pour combien de temps. Beaucoup de démons ce posaient cette question… Mais elle n’avait pas de réponse.
Sur terre, les humains se disputaient les territoires, comme des bêtes affamées entrain de déchiqueter une proie. D’autre ce battait pour servir Lucifer et d’autre pour servir l’Eden.
Pour ce qui conserne le paradis, il accumulait les défaites. Mais les anges ne se battaient pas pour avoir le pouvoir, mais pour l’honneur. Ils avaient des bases de pouvoir très sur. Ce qui éviter un déchirement du Paradis...

Les deux démons étaient à l’heure, même avec leur manque de temps. Il était exactement minuit. Leur visage était caché par une capuche d’une longue parka. On pouvait apercevoir le pointe de leur épée toucher le sol, rengainé dans leur fourreau. Seul leur regard haineux traversait l’ombre. Les deux frères de sang n’avaient pas beaucoup de temps, ils devaient aller droit au but. L’existence des enfers était en train de flancher. Le CERBERE était en train de tomber dans l’oubli. Il fallait remonter la pente. Les deux frères étaient tous les deux du CERBERE. L’un était Commandeur et l’autre un simple Traqueur, ne voulant pas trop de pouvoir, pour rester au près de sa femme qui est prête à accoucher.
Après un échange de regard dans le silence. C’était le temps, de commencer le dialogue.
Le Commandeur, prit la parole en premier… Même si ils étaient frère, le grade primait :

_ « Mon Frère, je t’ai donné ce rendez vous non sans raison, tu t'en doute. Il est possible e faire Honneur au Serment de la Haine et au CERBERE tout entier. Mais pour cela... il faut sacrifier un nouveau né… Et le temps nous est compté. »

Le frère ne comprenait pas… Après un petit délai, après réflexion. Le démon compris ce que voulait le Commandeur… Il prit la parole à son tour :

_ « Ca veut dire, que tu veux que je sacrifie mon futur fils… Mais, mais depuis le temps que j’attends d’être père. Et toi tu veux que je sacrifie mon rêve pour le bien être des enfers ! Jamais tu as entendu. Jamais! Nous n’avons pas attendu moi et ma femme, pour voir notre fils mort né.»

Les poings du futur père était serré jusqu’au sang. La haine était sans limite en lui, mais il avait appris et savait la contrôler. Mais sous les paroles de son frère, il ne savait plus où étaient les limites…Sans pouvoir se canaliser, le Traqueur cogna son frère, sans contenir sa puissance.
Le Commandeur du CERBERE savait que ça sera un choix douloureux. Mais il n’avait pas le choix. Il ne répliqua pas au coup de son frère. Il nettoya avec ça main, le sang qui coulait dans la coingnure de sa bouche. Mais il devait assurer un futur gradé du CERBERE. Un gradé qui serai né dans la souffrance et la haine. Il prit la parole, avec un ton plus grave:

_ « Point de méprise lorsque j'emploie le mot "sacrifié", mon Frère. Je ne veux nullement la mort de ton fils, il vivra… Tu devras l’éduquer sans aucune forme de sentiment autre que la Haine. Charge à toi de le battre quand il voudra jouer avec toi. Cet enfant, ton enfant, devra être forgé dès ses premières heures, forgé aux flammes infernales ! Tu devras lui montrer la voie à suivre tout en le faisant souffrir… Car la souffrance est intimement liée à la Haine et c'est de la Haine qui doit transcender, et rien d'autre !
Ta femme aura mit monde un enfant sans parent, sans enfance, sans joie, un enfant qui aura un monstre de Haine en lui, lorsqu'il sera arrivé à maturité… »

Le Traqueur ne voyait pas pour quoi il devait faire ça à son fils. Il y a que les monstres qui peuvent faire ça. Il restait dans l’incompréhension la plus totale. Mais son frère l’éclaira très rapidement :

_ « Je te demande de sacrifier ton fils pour le CERBERE ! Pour la haine ! Pour les Enfers ! Pour Lucifer ! L'avenir de notre faction m'apparaît comme sombre, la légende risque de perdre de son éclat. Nous allons plonger dans l’oubli de la Nation Démoniaque ! Le CERBERE ne sera plus qu'une histoire contée dans les Tavernes Infernales ! C’est ce que tu veux ? Tu veux voir la légende qui ta fait vivre disparaître ainsi ? »

Le traqueur répliqua très rapidement :

_ « Non, non, je ne veux pas la voir disparaître… Mais, mais tu vois ce que tu me demandes ! Va expliquer ça à ma femme ! Que son fils ne sera que haine et sans sentiment !
Je lui réponds quoi ! »

Le Commandeur avait déjà la réponse aux phrases de son frère, comme si il avait déjà préparé son discours avant le rendez vous .Le silence n’eu même pas le temps de s’opposer entre les deux démons, que le gradé du CERBERE reprit la parole :

_ « Ne lui en touche pas mot ! Reste dans le mensonge. Quand ton fils vivra, tu feras taire ta femme ! D'une manière ou d'une autre...»

Le traqueur ne savait plus quoi répondre. Il était déjà une heure du matin. La fatigue de la journée commençait à montrer en lui. Mais il devait rester. Il devait défendre la vie de son futur fils. Il essaya de reprendre la parole :

_ « Mais… » Le Commandeur coupa la parole et prit la parole : « Sache que tu as le choix ! Soit tu élèves ton fils dans la Haine, soit je te chasse du CERBERE et je monte un dossier de Haute Trahison contre toi et ta femme ! Je ne souhaite pas en arriver là. A toi de prendre la bonne décision. Imagine, mon Frère, tu seras traqué par tous les Démons, comme tu le fais en ce moment. Plus d'Honneur, une fuite éternelle, sans issue viable autre que la mort. Je te laisse le choix, mais je devine déjà ta réponse.

Le Commandeur se mit à rire, comme si il était devenu fou. La Haine avait prit la place du frère du Traqueur. Seul l’avenir du CERBERE primait et rien d’autre. C’était un choix très douloureux. Mais la Haine avait déjà fait ce choix.
Le Traqueur regardait son frère avec un regard le plus haineux qui pouvait existé. Un regard de souffrance et d’envie de sang. Son corps était contracté, essayant de retenir sa pulsion meurtrière. Mais il devait donner raison à son frère. Il devait faire vivre son couple, même en laissant leur futur fils à la haine… Il prit à son tour la parole :

_ « Je crois que j’ai pas le choix… Je vais suivre l’éducation de mon fils sans sentiment et dans la haine… »

Le traqueur était déçu du comportement de son frère. Mais il n’avait surment pas le choix, lui aussi…Mais voila que le Commandeur reprit :

_ « Qu'il en soit fait selon ton choix ! Sache que le CERBERE est d'ors et déjà fier de toi ! Ton geste est douloureux et la légende perdurera dans la reconnaisance d'un acte héroïque d'un de ses membres ! D'ici quelques années, tu seras heureux de voir ton fils franchir un à un les grades du CERBERE avec aisance ! Grâce à lui, la légende prendra un nouveau départ, la Haine reprendra ses droits et le CERBERE éternellement perdurera ! »

Le Commandeur n’avait plus rien à dire. Il montra sa main, pour une poignet de main. Mais le Traqueur fit volte face, le laissant dans le vent son frère. Il partit rejoindre sa femme, qui se trouvait seul, avec l’enfant qu’elle avait dans le ventre. Il avait peut être fait le mauvais choix…Mais il voulait goûter au goût de devenir père ! Même si les conditions n’étaient plus les même.

[ HRP:// Attention, texte Gore !! Interdit à moins de 15 ans ]

2 eme Partie : Un accouchement douloureux.

Deux mois après la rencontre entre les deux frères. La vie du Traqueur avait bien changée, elle avait sombrée dans l’ombre et dans la remise en question. Devait il vraiment écouter son frère ? Depuis le temps qu’il attendait ce moment, devenir père… Si près du but…
Même les sentiments pour ça femme avaient changés… Il n’avait plus le même bonheur et son amour pour elle avait un goût de plus en plus amer. Il avait prit un choix dur à supporter. Plusieurs fois, il hésitait de ce suicidé, par n’importe quel moyen… Pendaison, étranglement… Mais il ne pouvait pas. La haine et l’avenir de sa femme dépendaient de sa vie. Il devait respecter les paroles qui avaient prononcé devant le Commandeur, devant Lucifer, devant les enfers...

Un soir comme un autre, le Traqueur et sa femme étaient en train de se promener dans les enfers, main dans la main. Une ronde, qu’ils aiment faire pour vérifier la sécurité des enfers, près de chez eux. Mais les choses allaient se gâter. Le démon s’arrêta, il devait lui dire la vérité. Peut être que les questions qui le tourmentes disparaîtront… Pas sur. Mais il devait essayer. La démone qui était maintenant à son neuvième mois de grossesse s’arrêta à son tour. Regardant son mari plongeait dans les songes. Elle s’approcha de lui et l’embrassa tendrement et prit la parole, s’enlaçant dans ces bras:

_ « Que ce passe-t-il mon amour ? Tu es bien bizarre pour un futur père ? Notre relation est bien morte en ce moment … Dit moi ce qu’il se passe dans ta petite tête, depuis déjà un certain temps ? »

La démone se retourna vers le démon. Face à face. Elle s’était mise dans une position très sexy, qui mettait en valeur ses formes de jeune femme, malgré son gros ventre. Elle avait de si jolis yeux et un visage si merveilleux. Elle s’avait faire parler les démons. Le Traqueur du CERBERE ne pouvait plus résister, il craqua. Mais il répondit avec un ton sec et sans douceur. Il déballa tout d’un coup :

_ « Le futur de notre fils est déjà scellé ! Un avenir douloureux. Nous sommes dans l’obligation de le sacrifier pour les enfers et pour la haine. Quand il viendra au monde, nous seront obligé de l’éduquer dans la haine et la souffrance ! Il ne pourra ni jouer, ni pleurer, ni dormir. On n’aura aucun sentiment pour lui… »

Le cœur de démon se serra et son pouls s’accéléra. La vérité avait éclatée, mais à quel prix.
La démone lâche des larmes et des cries de souffrances. Elle lança un dernier regard à son mari, déçu. Ses deux mains se mirent à frapper le torse du démon, sans trop de force et avec désespoir. Le Traqueur ne se laissa pas faire, il neutralisa la succube et resta silencieux. Il avait honte de faire souffrir le seul amour qu’il avait eu. Il la regardait sans la regarder. Sa compagne répliqua très rapidement, avec un ton de douleur et de méchanceté. En se débarrassant de l’emprise de son mari :

_ « Mais… Mais tu as vendu notre fils ! Toi qui était heureux de devenir père ! Tu me fais honte misérable !
Sache que je ne mettrai pas au monde cet enfant. Je le tuerai à la naissance en l’éventrant ! Et je te ferai bouffer ses entrailles quand je t’aurai tué! Sache que pour moi, tu n’es plus rien à mes yeux. Si une sous merde. »

La démone tourna le dos au démon. Elle ne voulait plus rien à voir avec lui. Elle savait déjà qui contacter pour l’assassiner. Tout était déjà programmé dans sa tête. Mais elle resta silencieuse. Elle commença à marcher, laissant le démon dans le vent, quand elle se fit rattraper par le CERBERE. Elle se retourna avec naïveté et se prit un coup en pleine face, d’une puissance moyenne. Elle tomba au sol, perdant son équilibre. Elle ne voyait plus rien, elle ne pouvait plus s’orienté dans l’espace. Elle se mit à quatre pattes pour crachait du sang en toussant. Le Traqueur n’avait pas terminé, il commença à la tabasser au sol, laissant ça haine prendre le dessus, tout en prenant la parole :

_ « Tu veux me tuer ! Tu moura la première dans d’affreuses souffrances… Tu aurais du faire la même choix que moi, accepter l’avenir de notre fils ! »

Le démon prit une corde qu’il avait sur lui, dans l’une de ses poches, il en avait une pour pouvoir attacher un quelconque ennemi. Mais il allait s’en servir pour autre chose… pour un crime.
Il ligota les mains et les pieds de la démone. Il serra les nœuds comme un fort sonné, les mains de la succube devenaient bleutées, par le manque de sang. Le Traqueur avait perdu la boule. Il riait en voyant sa femme souffrir. Il la frappait, sans sentiment et avec haine. Le but de la manœuvre était de la faire souffrir, tout en récupérant l’enfant d’une manière ou d’une autre. Du coup il cessa, il releva la démone pour la mettre assisse, le dos contre un rochet. Sous une pulsion il la refrappa, avec un crochet du gauche. La succube, qui ne pouvait plus bouger, tomba au sol en se cognant la tête. Elle fermait les yeux. Elle ne voulait plus regarder son agresseur. Elle savait qu’elle allait mourir… Mais dans quelle souffrance ?
Le Traqueur sortit de sa poche une petite dague rangée dans un petit fourreau. Il releva la démone et dégaina sa petite lame, qui lécha. Il commença à la faire balader sur le corps à moitié nue de la succube. A certain endroit, il faisait des petites entailles, dans la chair rouge, sans trop de gravité pour pouvoir dégusté le sang de sa femme. Mais il était venu le moment de récupérer le fils de la haine. La pointe de la lame se positionna sur le haut du ventre arrondit, en dessus du sternum et s’enfonça. La démone ne cria même pas, elle resta silencieuse. Elle recrachait le sang qui remonté par les tuyaux. Quand la lame était bien enfoncée, le démon la ressortie. Il coupa la peau qui recouvrait les cotes. Il posa la lame à terre et avec ses mains pleines de sang, il commença à écorcher la démone, avec un grand sourire aux lèvres, en riant. La succube n’avait plus de peau sur sa poitrine ni sur le ventre. Elle ne disait rien, elle restant encore silencieuse mais pour combien de temps ? D’un coup, le démon enfonça ses deux mains en écrasant les poumons, le cœur et l’estomac, pour les positionner en dessus les cotes. Dans un rire démoniaque, il arracha la protection des organes vitaux et les balança loin derrière lui. La succube avait ses entrailles à l’air. Ce coup ci, elle cria, enfin elle montrait qu’elle souffrait ! Mais plus pour longtemps, elle avait trop perdu de sang.
Le Traqueur reprit ça petite lame et coupa l’extrémité de l’estomac ce qui fit ressortir tout la nourriture broyait qu’elle venait de manger au dîner. Avec l’une de ses mains, il empoigna le cœur de la succube et l’écrasa. Les artères ne pouvait plus tenir et céda laissant le cœur dans la main du démon. Des jets de sang pissaient. Après satisfaction et après une petite recherche, il avait enfin trouvé le pheotus, qui enfermaient l’enfant. Mais voila que par surprise, il n’y avait pas qu’un seul enfant, mais bien deux… C’était des jumeaux… Il posa ses deux mains sur la poche et l’arracha. La démone n’avait même plus de réaction, elle était enfin morte. Elle avait bien résisté à la souffrance…

Le démon se releva, il regarda de haut le cadavre de sa femme et prit la parole :

_ « Je t’aime mon amour… »

La Traqueur posa ensuite son regard sur le pheotus souillait de sang. Il le déposa au le sol. Avec sa petite lame, il découpa avec sérieux la poche. Un liquide graisseux s’échappa de celle-ci faisait glisser les deux nouveaux nés. Dans quel monde ont-ils atterrit… ? Seul leur avenir aller le dire... Les deux bébés se mirent à pleurer, après avoir aspiraient leur premier buffet d’air.
Le démon fit un peu plus attention, ce n’était même pas des vrais jumeaux, il y avait un garçon et une fille. Il les récupéra en les prenant dessous son bras. Il laissa un dernier regard sur le cadavre de sa femme et tourna le dos. Il avait une éducation à assurer. Son frère lui faisait confiance. Mais il savait bien que sa vie était gâchée par le crime qu’il venait de faire… Il savait qu’un jour la vérité arrivera à sa porte pour le rattraper.

[ Chronique ] Un sacrfice, une nouvelle vie, la haine! Demon

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3 eme Partie : Une éducation haineuse :

Neuf ans déjà, le temps passait bien vite... Le Traqueur avait déserté le CERBERE, juste après le meurtre de sa femme. Il n’arrivait toujours pas avaler le morceau… Même si c’était bien lui le meurtrier, il refusait tout bonnement d’y croire, en se raconter des histoires pour éviter de culpabiliser. Il racontait à ses enfants depuis leur plus bas âge, qu’elle était morte d’une grave maladie... Ils avaient assimilé cette histoire, mais pour combien de temps ? Le crime ne c’était pas passé inaperçu. Beaucoup de monde cherchait le coupable de ce meurtre non élucidé. Son esprit avait pourrit, le faisant devenir un vieux con et un pauvre fou. Le seul sens de son existence était lié maintenant à celui de ses deux mômes et à leur éducation.
Il avait appelé son fils Bel’Harcor, synonyme de Sang et de Haine. Pour sa fille, il n’avait pas trop d’idée, il l’appela comme bon lui semblé, Meelyana.

_ « Papa pour une fois, tu veux venir jouer avec moi ? Aller dit oui !»

Bel’Harcor voulait enfin goûter au plaisir de jouer avec son père. Même si son éducation était douloureuse, il avait toujours les envies d’un adolescent. Il voyait les autres jouaient avec leur parent en rigolant… Il avait envie d’être aussi joyeux qu’eux. Le soir, il jouait tout seul dans un coin, évitant de se faire remarquer pour ne pas se faire battre. Sa sœur était dans le même cas que lui. Ils essayaient de se serrer les coudes, mais le père faisait tout pour les séparer. Ils ne comprenaient pas pour quoi ils ne pouvaient pas vivre comme des adolescents normaux.

Sans attendre l’ancien Traqueur décrocha une baffe au jeune démon et prit la parole, en lui jetant un regard noir :

_« Sous merde, tu sais bien que tu n’as pas le droit de jouer. Si tu continu à poser cette question, je te coupe la langue et je te la fait bouffer ! C’est bien clair !

Le père avait toujours gardé parole. Il éduquait ses enfants dans la haine et dans la souffrance. Même si son cœur se serait à chaque fois qu’il haussait la voix contre eux, mais il y prenait goût. Il pensait à son frère qui ne lui avait donné aucune nouvelle. En espérant qu’il avait fait le bon choix.

Bel’Harcor ne pleurait plus. Il avait déjà vidé toutes les larmes de son corps, il n’avait plus de sentiment pour son père et ni pour la vie, la haine prenait petit à petit le contrôle de son corps et de son esprit. Il s’habituait aux coups et aux blessures qui lui étaient infligé très régulièrement. D’un coup, le regard du jeune démon ce noircissait de haine et de sang, son attitude changea elle aussi. Il tapa du poing sur la table en bois, qui s’affaissa et reprit la conversation :

_« Pour quoi les autres ont le droit ? Pour quoi moi et ma sœur nous sommes interdit de goûter à la joie de jouer avec notre père ?! »

La haine prenait enfin le contrôle. Ce que cherchait le père. Il savait bien qu’il allait mourir un jour ou un autre par la main de ses enfants… Il répliqua très rapidement, sans répondre à la question de son fils :

_« La ferme ! Et dégage ! »

L’ancien Traqueur décolla à nouveau un autre coup, mais cette fois ci c’était trop pour Bel’Harcor. Il neutralisa la main de son père en la tournant sur elle-même. Il ne pouvait plus contrôler son corps, il l’avait donné à la haine qui était en lui. Il avait trop encaissé, il devait libérer la colère qui le rongée.
Sa sœur arrivait au même moment. Elle voyait la scène d’un autre angle. Elle pouvait que soutenir le geste de son frère. Elle prit la parole, mais elle fit le contraire de ce qu’elle pensait. De peur de ce faire battre ou de ce faire violé.

_ « Non, Bel’ arrête… » Son frère lui coupa très rapidement la parole.
_ « Toi tu te la ferme ! C’est pigé !? »

Sa sœur n’écouta pas, elle courut pour attraper la main de son frère, pour le faire lâcher prise mais elle était trop faible. Avec son autre main, Bel’Harcor mit un coup d’une force inouï à Meelyana, qui la fit tomber au sol en la pliant en deux et reprit la parole :

_ « Dit moi père ! Raconte nous encore une fois la mort de notre mère ! Car j’ai entendu une autre version… Dit moi tout !»

Bel’Harcor savait bien que son père allait raconter toujours les même conneries. Mais cette fois ci c’était différent, le jeune démon avait la colère, la puissance et la haine avec lui. Il était enfin près à tuer son père ! Avec sa main de libre, il infligea un coup dans l’abdomen de l’ancien Traqueur, qui le fit reculer d’un petit pas. Le jeune démon connaissait la vérité. Ne laissant même pas la possibilité à son père de répondre :

_ « Notre mère n’est elle pas morte éventrée, le long d’un rochet !? Par tes sales mains ! »

Juste en prononçant ces deux petites phrases, Bel’Harcor serra les dents. Il jugea très rapidement que le silence prolongeait de son père justifié ses dires. Le corps du jeune démon faisait ressortir les veines sur gonflées de sang et de haine. Ses membres étaient tétanisés par l’envie de sang. Il récupéra les deux mains de l’ancien CERBERE et les ligota, tout comme pour le meurtre de sa mère. Et il reprit la parole :

_ « Ca te rappel rien ça ? C’est bizarre que tu te laisses faire ! J’ai touché peut être un point sensible !»

L’ancien CERBERE resta dans le silence. Il savait qu’il avait tord. La faucheuse était enfin arrivée et la vérité l’avait rattrapée. La jeune Meelyana se releva avec beaucoup de difficultés. Elle se cacha un peu plus loin, derrière une sorte de tonneau. Elle ne voulait pas assister à la suite des événements.
Bel’Harcor tapa de poing ferme le visage de l’homme qui l’avait élevé. Sans attendre, il sortit de sa poche une petite dague dans un fourreau qu’il avait piqué, dans les poches du pantalon de son père. Il la mit sous les yeux du démon et avec douceur, il la dégaina avec deux petits doigts. Dans une pulsion, il la prit en pleine main et l’enfonça dans le bide de l’ancien Traqueur, qui resta silencieux. Il voulait garder le silence comme ça femme, avant de mourir.
Le jeune ne pouvait plus s’arrêter, il continua de le poignarder avec folie. Le sang coulait, il en avait partout, même sur le visage de Bel’. C’est la première fois, qu’il goûtait à l’envie de tuer… C’était si bon.
Le père tomba au sol, inerte. Il était enfin mort, mais trop rapidement. Le jeune démon n’avait pas terminé avec. Il tira le cadavre par les cheveux et mit la tête sur une souche. Il prit non trop loin une scie à métaux et déposa la lame sur l’une des carotides du démon et commença à découper. La peau se déchiquetait sous les dents coupantes. Le sang pissait arrosant Bel’Harcor. Bel’ regardait le visage de son père en rigolant et prit brièvement la parole :

_« Ca fait quoi de mourir !? Ordure ! »

D’un coup, les vas et viens de la lame se saccadèrent. Bel’Harcor était déjà arrivé à la colonne vertébrale. Le temps passait si vite… Il balança la scie derrière lui. Il plongea ses deux mains pour attraper la colonne et dans un crie de haine, il la brisa. Il sortit l’une de ses mains et tira la tête du corps. Il se releva et pointa la tête de son père vers le ciel gris des enfers et la lâcha. Il déposa un dernier regard sur le cadavre de l’homme qui lui avait pourrir son enfance et il lui tourna le dos. L’envie de sang était de plus en plus grande. Son regard se posa ensuite sur sa sœur qui était planqué un peu plus loin. Il s’approcha avec douceur vers elle, arrivait à sa hauteur, il lui tira les cheveux pour la faire lever. Dans un geste de rapidité, la jeune démone mit au tour de cou de son frère, un médaillon en or, qui avait le pouvoir de mettre des limites à la haine et à l’envie de sang. D’un coup, le jeune démon se laissa tomber au sol, vidait de ses forces et perdit conscience.

Voila qu’un inconnu sortait de l’ombre, couvert d’une longue parka, pointe d’épée traînant au sol. Sur son torse habillait, on pouvait apercevoir le blason du CERBERE. Son visage était caché par l’ombre de ça capuche.
Il s’approcha de Bel’Harcor et le prit dans ses bras. Une voix haineuse prit l'autorité sur le silence:

_«Bien...»

Le Commandeur était allé chercher ce qui lui appartenait maintenant.
Il ne fit même pas attention à la jeune démone et disparût comme il était venu. L'avenir du jeune démon était dans les mains de cette inconnu.

[ FIN, c'était temps ]